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TRAJECTOIRE DU PATIENT ET NOTION DE RÉFÉRENT | |||
Quelques idées comme support à la discussion Introduction : Continuité de notre travail :
I) La notion d’équipe soignante : Le personnel II) La notion de trajectoire de soins : La prise en charge sectorielle intra et extra-hospitalière III) La nécessité d’un référent : Constructeur du programme de soin IV) Le référent du programme de soins : 4.1 Aspects généraux Position « centrale » autorisant le regard sur la globalité,
la complexité et la durée des prises en charge et de leur
relais La notion de référence infirmière est inhérente à la profession infirmière. En effet, de par la permanence de leur présence (dans les unités temps plein) et la polyvalence de leur fonction, les infirmiers s’inscrivent dans la globalité de la prise en charge des patients :
D’ailleurs, le décret de compétence infirmier sous-tend cette notion de référence. En effet, dans l’article R4311-2, il est noté que l’infirmier, dans son travail, « tient compte de la personnalité du patient dans ses composantes physiologiques, psychologique, économique, sociale et culturelle ». Plus loin, il est précisé que l’infirmier se doit de « concourir à la mise en place de méthodes et au recueil des informations utiles aux autres professionnels ». L’infirmier, dans son rôle propre a donc la mission de coordonner le programme de soins des patients… En quoi consiste précisément la référence infirmière ? Il s’agit :
Pour cela, il est nécessaire que l’infirmier ait une représentation précise et actualisée des fonctions, missions et responsabilités de chaque corps professionnel du service ainsi que celles des partenaires du réseau. Chacun doit définir clairement son rôle propre afin que l’ensemble de l’équipe puisse en partager une représentation commune. La formalisation du projet de soins par l’écriture d’un document et la tenue du DSI entraîne une nécessaire théorisation de la pratique. A mon avis, celle-ci n’en est qu’à son balbutiement et devra être développée si les infirmiers veulent être reconnus et valorisés dans leur travail (et nos rencontres annuelles sont un très bon outils pour expérimenter cette théorisation !!!). Mon inquiétude est qu’au lieu de ça l’écriture infirmière se vide de sens si les « transmissions ciblées » ne sont pas accompagnées de cette réflexion et théorisation de la pratique… Enfin, je me pose depuis longtemps la question du choix du référent ? Qu’est qui pousse un infirmier à s’engager auprès d’un patient particulier ? Est-ce sa présence au moment de l’accueil qui a favorisé la création d’un lien de confiance ? Est-ce l’expression particulière de la pathologie de ce patient qui, dans un mouvement transfero / contre-transferentiel a provoqué chez l’infirmier la conviction qu’il était en capacité de soigner efficacement ce patient ? Est-ce le patient qui choisit l’infirmier qu’il désigne implicitement pour être le dépositaire de son histoire, de ses projections, de ses inquiétudes, de ses espoirs ? Ou est-ce simplement notre mission de service public, notre éthique et notre engagement professionnel qui impliquent que nous proposons à tous les patients, quels qu’ils soient, des soins de la même qualité ?
Prescription 4.4 Le référent social Partenariat
La théorisation de la pratique
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