L’Institut de Recherche et d’Enseignement en Addictologie est une association indépendante, créée en 1987, afin de promouvoir la prévention et la clinique des addictions dans la formation continue des professionnels exerçant dans le champ sanitaire, social ou médico-social. Ses activités interrogent aussi bien les consommations de substances psychoactives que les addictions comportementales. Sa réflexion sur les usages et sur la réduction des risques et des dommages s’inscrit dans une approche bio-psycho-sociale.
L’association Psychiatrie de secteur à l’hôpital général a été fondée, en 1982, afin de développer des actions de formation pour les personnes travaillant dans, ou avec, les secteurs de psychiatrie rattachés aux hôpitaux généraux.
Cette formation a pour objectif de permettre une réflexion théorique ainsi qu'un échange sur les pratiques des professionnels de la santé et optimiser l'orientation dans les structures de soins ou en accompagnement extérieur.
La journée sera animée par Cécile Berman, le Dr Madeleine Bernard, le Dr Georges Archambault
La psychiatrie qu’elle soit publique ou privée est habitée par de nombreux fantômes et c’est heureux Aucun d’entre eux ne peut donc revendiquer une quelconque exclusivité et de ce fait imposer sa dictature.
Si on se contente de ne remonter qu’à la Seconde Guerre Mondiale, on retrouvera les fantômes liés à l’organisation de la psych iatrie publique (psychiatrie de secteur), ceux liés au
fonctionnement des institutions (psychothérapie institutionnelle, prise en charge pluridisciplinaire des patients), ceux liés à la théorie du fonctionnement psychique(l’organodynamique d’Henri Ey, la psychanalyse avec ou sans divan, les neurosciences
) Cette liste non exhaustive dans laquelle émerge quelques grandes figures (Lucien Bonnafé, Jean Oury pour ne citer qu’eux permet d’amorcer une discussion et une réflexion sur le devenir souhaitable ou à craindre des institutions de prise en charge de « la folie ».
Première séquence : présentation et historique de l’évolution de la psychiatrie publique depuis le milieu du XXe siècle à nos jours – 2h00
Deuxième séquence : Questionnements et débats – 2h00
Qu’en
est il de la pluridisciplinarité des prises en charge à l’heure des contraintes budgétaires et de la pénurie majeure de soignants toutes disciplines confondues ?
Que penser de l’organodynamique de H. Ey au regard des neurosciences ?
Et enfin la psychanalyse et sa théorie de l’inconscient a-t-elle encore une place dans les institutions psychiatriques ?
Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
La journée sera animée par Karine Enrico
L’équipe du CSAPA JET 94 est une équipe pluridisciplinaire prenant en charge des personnes confrontées à une problématique addictive (drogue, alcool, médicament, jeu, cyberaddiction, etc).
Karine Enrico est art-thérapeute au CSAPA JET 94 depuis juin 2024 à raison de deux jours par semaine. Elle travaille également au CSAPA Regain de Sainte Camille et comme autoentrepreneur en Maison d’arrêt, en Protection de l’enfance et en Maison de quartier.
Elle présentera lors de ce séminaire, l’indication et l’intérêt de proposer des ateliers d’art-thérapie dans un CSAPA.
Première séquence : Dans un premier temps, Karine Enrico précisera et définira l’art-thérapie. Elle présentera ensuite le CSAPA, le public accueilli et les soins qui y sont dispensés. Puis elle expliquera la mise en place des ateliers d’art-thérapie au sein du CSAPA, et précisant les modalités d’orientation des patients, le lieu, le matériel proposé, la fréquence des ateliers, s’il est proposé en groupe ou en individuel. Enfin, elle précisera la posture de l’art-thérapeute - 2h00
Deuxième séquence : Proposition d’un cas clinique en se basant sur les observations d’un patient sur plusieurs mois d’accompagnement en atelier d’art-thérapie : son cheminement, ses trouvailles, ses failles, ses forces. Nous soulignerons ce que l’art-thérapie a apporté dans le quotidien du patient, et dans sa prise en charge à JET - 2h00
Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
La journée sera animée par Murielle Jasmin et Christophe Doinel
Après plusieurs années à s'occuper de dizaines de patients (jusqu'à 90) en autonomie, Murielle Jasmin, infirmière, se retrouve devant un nouveau défi : être la référente infirmière d'une patiente schizophrène en intra-hospitalier. C'est son premier poste en psychiatrie. À la question "Qu'est-ce que la référence en psychiatrie ?" , une réponse commune aux différents professionnels de santé s'impose : être une personne ressource pour la personne face à la maladie, dans ses besoins singuliers, son projet de soin et son projet de vie ; et être une personne ressource pour l'équipe pluridisciplinaire, c'est-à-dire, la détentrice des moments clés de son histoire de vie. Au quotidien comment cela se traduit-il ? Quelles sont les ressources à la disposition de l'infirmière référente ? Les rôles, attentes et pratiques sont-ils les mêmes en extra-hospitalier ? Au-delà du rôle infirmier, un autre professionnel de santé peut-il devenir le référent du patient, et comment ?
Première séquence : Les intervenants présenteront ensemble la question de la référence soignante, en soulevant et discutant les questionnements posés, à partir de textes et de leur expérience personnelle – 2h00
Deuxième séquence : Ils illustreront ensuite leurs propos à partir de cas cliniques – 2h00
Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
La journée sera animée par le Dr Eloïse Provoost, Nelly Huet et Jean-Marc Labrosse
La maison communautaire est une maison accueillant sept patients suivis en psychiatrie. Elle est située dans le Val de Marne, à Maison Alfort. L’équipe de soins qui prend en charge ces patients est celle du pôle Paris Centre, soit des 4 premiers arrondissements de Paris. L’association Aurore est gestionnaire de la structure depuis 2008.
Jean Marc Labrosse, infirmier psychiatrique, a participé à son ouverture en 1996. La maison communautaire recevait alors 8 patients, et l’équipe infirmière était présente 7 jours sur 7.
Nelly Huet est infirmière dans l’équipe de la maison communautaire depuis 2008.
Eloïse Provoost, psychiatre praticien hospitalier, est le médecin responsable de l’équipe soignante depuis mai 2024. L’équipe actuelle est constituée d’un psychiatre, une cadre, 4 infirmiers, un psychologue, une assistante sociale.
Première séquence : Historique de la maison communautaire, depuis son projet et son ouverture, jusqu’à aujourd’hui. - 2h00
Grâce aux trois intervenants y ayant travaillé avant, pendant, et maintenant, ils expliqueront dans un premier temps d’où est venu ce projet, et comment il a pu voir le jour. Ils aborderont ensuite le fonctionnement de la maison communautaire à ses débuts, puis l’évolution qu’elle a connue, et ce jusqu’à aujourd’hui, où développeront son organisation et les prises en charge des patients résidant à la « maison com’ ».
Deuxième séquence : Illustration de cas cliniques, discussion et débat - 2h00
Des projets similaires sont-ils réalisables de nos jours afin de proposer des logements thérapeutiques aux patients pris en charge en psychiatrie ? Existe-t-il des structures similaires dans d’autres départements ?
Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
La journée sera animée par le Dr Jérémy Keller
Les personnes souffrant de troubles psychiatriques sévères ont une réduction de leur espérance de vie d’environ 15 ans en moyenne. La psychiatrie est la seule spécialité médicale à pouvoir avoir recours à des soins sous contraintes lorsque leur état de santé psychique peut porter atteinte à l’intégrité de la personne, d’autrui ou de l’ordre publique.
À la croisée entre l’obligation de soins, mentionnée dans le code pénal et du code de déontologie, et du respect de l’autonomie du patient, dans la loi du 4 mars 2002 et du code de déontologie dans son article 36, il devient difficile de concilier ces deux réalités. Considérer le sujet comme autonome dans ses choix ne revient-il pas à un abandon et de ce fait une atteinte à sa dignité ? Aller envers et contre tout un refus de soins la respecte-t-elle tout autant ?
Première séquence : Présentation du sujet à travers les textes de loi, les recommandations des bonnes pratiques et la littérature – 2h00
Deuxième séquence : Cas cliniques et retour d’expérience : nous nous pencherons sur comment mobiliser et élaborer un cadre de réflexion pour arriver à une adhésion aux soins somatiques, et nous discuterons des mouvements qui peuvent traverser les équipes soignantes dans ces situations conflictuelles – 2h00
Troisième séquence : Atelier de restitution – 3h00
Frais pédagogiques | 801 € |
Frais d'hébergement et restauration | 572 € |
Total | 1373 €* |
* Prix net, association loi 1901 non assujettie à la TVA. |
Pour les personnes pouvant bénéficier d’une convention de formation, renvoyer le formulaire d'inscription par courrier à Lisa Stoltz – IREMA - 10 Boulevard de Strasbourg 75010 Paris ou par courriel : idirection@irema.net et informer parallèlement Cécile Bermand qui organise l’hébergement par courriel : c.bermand@hotmail.fr
Pour les personnes ne bénéficiant pas d’une convention, contacter directement Cécile Bermand par courriel.
L’IREMA a été certifié Qualiopi par AFNOR certification pour la réalisation de ses actions de formation sous le n°2020/87906
Une formation de 5 journées continues
soit 35 heures.
Du lundi 2 juin au vendredi 6 juin 2025
accueil des participants
dès le dimanche 1er juin dans l’après-midi.
Village vacances de Chadenas
Chemin de Chadenas
5200 EMBRUN, Hautes-Alpes
Merci de contacter Lisa Stoltz
référente handicap
01 42 40 68 00 ou direction@irema.net